Compensation, rattrapages, etc: analyse de l’Arrêté Licence (Septembre 2018)
Analyse de l’Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence
(rédigée le 1er Septembre 2018)
Les
normes de la licence et son fonctionnement étaient, avant 2018,
soumises à l’Arrêté Licence de 2011 (modifié par arrêté en
2014). Or, les modifications du code de l’éducation liées à la
loi Orientation et Réussite des Étudiants (Loi ORE ayant mis en
place la sélection à l’université) ont permis une modification
en profondeur de ce cadrage de diplôme. Ainsi le 30 juillet 2018 est
publié, après présentation au Conseil National de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche(CNESER), le nouvel arrêté de cadrage
national de la licence devant entrer pleinement en vigueur le 1er
Septembre 2019, abrogeant ainsi l’ancien.
Abrogé
le 1er septembre 2018 l’arrêté de 2011 a des conséquences très
importantes sur nos conditions concrètes d’étude et la valeur de
nos diplômes.
I.
La fin du cadrage national des diplômes : vive la personnalisation
L’arrêté
sur le cadre national des diplômes de 2018 présente les modalités
d’évaluation désormais en vigueur. Plus qu’une simple modalité
d’écriture, cela résume tout le projet gouvernemental.
Les
universités sont libres de définir librement le contenu,
l’organisation, les modalités d’évaluation des mentions de
licence. Il ne reste du cadre national que le nom du diplôme1.
Gageons que dans quelques années il sera donc question de réformer
aussi cela au nom du bon sens. En effet, certaines licences n’auront
de commun que le nom et les 180 ECTS qu’elles représentent,
puisque la loi prévoit2 même que des regroupements ne
contenant qu’une université en leur sein, aient la possibilité de
délivrer des diplômes de licence. Selon les conventions passées
par les universités, des (grandes) écoles conventionnées
pourraient délivrer des licences de valeurs largement supérieures à
celles de simples universités sous-dotées en moyens financiers.
La
logique est simple, localiser, personnaliser au plus haut point
chaque licence avec le contrat pédagogique3. Ce contrat,
dépourvu de valeur juridique (heureusement!) est censé “concilier,
d’une part, le caractère national du diplôme et l’obtention des
connaissances et compétences définies par l’acquisition des 180
crédits européens (180 ECTS à valider, et donc 30 par semestres)
et, d’autre part, les caractéristiques du parcours personnalisé
de l’étudiant”. La logique de personnalisation indiquée ici est
le point de départ pour l’ensemble des attaques détaillées
ci-dessous.
Chaque
université, par ce contrat pédagogique, est libre de décider, non
seulement différemment des autres universités, mais également le
contenu, l’organisation, les modalités d’évaluation étudiant-e
par étudiant-e. On se retrouve non seulement avec des licences aux
valeurs différentes entre les universités, mais entre les
étudiante-s aussi. La personnalisation des licences permet4
de moduler le nombre d’UE à valider par semestre et donc de
permettre une disposition du Plan Étudiants : la possibilité de
faire sa Licence en 2, 3 ou 4 ans. Cette possibilité hiérarchise
les étudiant.e.s, entre celles et ceux pouvant se permettre de
valider en 2 ans, et celle et ceux qui pour de nombreuses raisons
(dont le travail) vont se voir obligé-e-s à la faire en 4 ans: à
la fin les deux diplômes n’ont plus la même valeur, la même
reconnaissance sur le marché du travail.
On va
vers une individualisation des parcours, des diplômes, des droits
II.
L’augmentation des cours en ligne
Selon
l’arrêté5 en vigueur jusqu’à l’année dernière,
un.e étudiant.e devait se voir obligatoirement proposé 250 heures
de cours en présentiel par semestre (Cours Magistraux, Travaux
dirigés ou Travaux Pratiques) par semestre. Avec le nouvel arrêté,
le volume d’heures de formation reste identique (1500 heures pour
toute une licence) mais les activités de formations évoluent: “1°
Des enseignements en présentiel (dont des cours magistraux, travaux
dirigés, travaux pratiques) ; 2° Des enseignements à
distance et des enseignements mobilisant les outils numériques
; 3° Des séquences d’observation ou de mise en situation
professionnelle ; 4° Des projets individuels ou collectifs qui
favorisent la mise en perspective, sur un même objet.”6
En
clair, sur le papier le nombre d’heures minimum que les universités
doivent proposer à leur étudiant.e.s n’a pas diminué. Néanmoins,
le texte précise qu’il est désormais possible de compter dans ces
heures (entre autres) “Des enseignements à distance et des
enseignements mobilisant les outils numériques”.
Avec
ce texte on court droit vers la dégradation encore plus accrue de
nos conditions d’études et de notre diplôme. Concrètement, cela
veut dire qu’à la place de 24 heures de TD avec un-e prof pour une
matière, on peut se retrouver avec un cours donné uniquement par
écrit en ligne, un DVD.
Il
n’y a donc plus aucun minimum d’heures en présentiel pour une
licence. Pressurées financièrement depuis la LRU, insuffisamment
dotées pour accueillir toutes et tous les étudiant-e-s, il est
évident que les universités vont s’engouffrer dans la brèche
pour réduire leurs coûts en diminuant les volumes horaires de
formation. C’est la porte à une augmentation drastique des cours
dématérialisés, sans prof en physique à qui s’adresser
directement, et la dégradation accrue de la valeur de notre diplôme.
Et par ailleurs, moins de cours signifie moins de postes
d’enseignant-e-s.
III.
Multiplication des examens en ligne et renforcement du contrôle
continu
Le
nouvel arrêté Licence prévoit un renforcement du contrôle continu
pour évaluer lesétudiant-e-s. Mais avec une multiplication des
cours en ligne médiatisés, la possibilité d’évaluer en continu
se trouve mise à mal. La solution toute trouvée, assez rares il y a
plusieurs années, multipliés par les universités pour lutter
contre les blocages et casser la mobilisation contre la Loi O.R.E:
les examens en ligne.
C’est
l’Article 117 de l’arrêté qui prévoit cela :
“l’évaluation continue revêt des formes variées, en
présentiel ou en ligne”. Nos diplômes sont déjà suffisamment
dégradés avec des cours en lignes, mais les examens en ligne
affaiblissent d’autant plus leur valeur. Les examens en ligne
mettent sur le bas côté les étudiant.e.s n’ayant pas les moyens
de se fournir une connexion internet ou un ordinateur, et qui se
retrouveraient à passer leurs examens dans les conditions
déplorables, ou à ne pas pouvoir les passer du tout.
De
plus, renforcer le contrôle continu met à mal les étudiant.e.s
étant obligé.e.s de se salarier pendant leurs études, et nous
sommes plus de 50% des étudiant.e.s dans cette situation.
IV.
Renforcement de la “professionnalisation”
L’objectif
de l’arrêté Licence est de renforcer encore plus la
professionnalisation de nos licences8. Cette
professionnalisation, en cours déjà depuis plusieurs années, va
avoir d’importantes conséquences.
C’est
déjà l’obligation de valider un stage (pouvant être considéré
comme faisant partie intégrante des heures de formation) dans le
cursus qui pose un problème pour les étudiant-e-s salarié-e-s qui
sont obligée-s de perdre de leur salaire pour assister au stage,
sans qu’aucune garantie en matière de rémunération des stages
n’existe. Et puis la multiplication des stages tire vers le bas les
conditions de travail de l’ensemble des salarié-e-s. Le contenu de
la Licence rénovée la décroche encore par rapport au Master en
matière de lien entre l’enseignement et la recherche actuelle,
elle risque donc d’être un diplôme terminal pour un nombre
croissant d’étudiant-e-s. Les formations menant à la recherche
seront réservées à une élite, avec la sélection en M1 en prime,
et c’est ce vers quoi conduit le nouvel arrêté9. De
plus chaque université va pouvoir adapter son offre de formation
professionnalisée en fonction de partenariats établis avec des
entreprises, ainsi que par l’influence toujours plus grande des
chefs d’entreprises dans les conseils d’administration.
L’évaluation par la compétence signifie qu’il faut adapter
l’étudiant-e aux exigences des employeurs/employeuses, le stage en
L3 venant parachever la formation. La formation n’est plus, à
l’inverse de ce qu’exige le code du travail10, à la
charge de l’employeur mais bien à la charge des universités.
Grâce aux formations initiales professionnalisantes comme les
Licences Professionnelles ou les DUT, et aujourd’hui n’importe
quelle licence, l’entreprise économise la période de formation
sur le tas à l’arrivée dans l’emploi (on l’a fait en stage).
L’argument
de la professionnalisation serait celui de lutter contre le chômage
des étudiant-e-s au diplôme trop plein de savoir universitaire et
peu utile dans le monde du travail. Pourtant le chômage des
diplômé.e.s du supérieur reste largement inférieur à ceux et
celles qui détiennent un CAP ou un BEP ainsi que ceux et celles
n’ayant obtenu un bac.
D’autre
part, même si tou-te-s les étudiant-e-s maîtrisaient parfaitement
l’«employabilité», il n’y aurait toujours pas plus d’emplois
pour tou-te-s. Si 100 étudiant-e-s tou-te-s bien
«professionnalisé-e-s» arrivent sur un marché de l’emploi
comportant 80 emplois, il y en a toujours 20 au chômage, si bien
adapté-e-s à la réalité du monde professionnel qu’ils/elles
soient.
La
professionnalisation ne crée pas d’emploi !
Résultat,
avec la professionnalisation on abandonne ainsi une des missions
essentielles de l’université : l’acquisition d’un savoir
intelligent, d’une compréhension globale du monde et des pensées
qui l’habitent, la formation d’un esprit ouvert et critique.
En
prétextant que la professionnalisation de l’enseignement supérieur
est une mesure efficace contre le chômage, on permet aux entreprises
de défausser le coût de la formation professionnelle sur
l’université. On propose maintenant à un maximum d’étudiant-e-s
un savoir très spécialisé rapidement obsolète assorti d’un
éventail de compétences exécutives et d’une culture générale
gadget. L’université ne doit plus servir à former des
citoyen-ne-s mais beaucoup de travailleurs/travailleuses et quelques
prestigieux/prestigieuses docteur-e-s.
V.
L’éclatement du droit à compensation
Annoncé
par Frédérique Vidal dès le 16 novembre 2017, le droit à la
compensation pour l’ensemble des étudiant.e.s nationalement, est
remis en cause. Ce sont les articles 15 et 16 de l’arrêté de 2011
qui fixait ce droit11 qui était identique à l’ensemble
des formations de licence de l’ensemble des universités
nationalement.
Avec
l’arrêté de 2018 c’est établissement par établissement,
formation par formation que va s’organiser ce droit. C’est aux
présidences d’universités et aux CFVU (Commission et Formation de
la Vie Universitaire, où les étudiant-e-s ont peu de pouvoir) que
revient le droit de décider licence par licence: “Les
établissements arrêtent également, pour chacune des formations de
licence, les modalités d’obtention du diplôme qui font l’objet
d’une compensation des résultats obtenus [...] Le diplôme
s’obtient soit par acquisition de chaque unité d’enseignement
constitutive du parcours correspondant, soit par application des
modalités de compensation choisies pour la formation.”
(extraits de l’article 16). Bon moyen pour le gouvernement de se
dédouaner de la disparition de la compensation: il laisse les
présidences faire le sale boulot.
C’est
donc université par université que le gouvernement veut voir les
batailles se mener : cela éclatant la force de mobilisations
nationales massives. Et selon le rapport de force des étudiant.e.s
selon les universités certaines pourraient se voir conserver leur
droit à la compensation, les mettant directement en concurrence avec
les autres facs.
VI.
Les rattrapages remplacés par un “droit à la seconde chance”
L’arrêté
Licence de 2011 disposait de l’existence de deux sessions d’examens
dont celle de rattrapages au moins 15 jours après la publication des
résultats et dans un intervalle de deux mois entre les sessions 1 et
212 (intervalle déjà plus respecté dans nos
universités). Avec le nouvel arrêté Licence, la seconde session
(la session de rattrapages) devient un “droit à la seconde
chance”. Selon le nouvel arrêté: “Les modalités de contrôle
des connaissances et des compétences [...] garantissent à
l’étudiant de bénéficier d’une seconde chance. Cette seconde
chance peut prendre la forme : 1° D’une évaluation supplémentaire
organisée après publication des résultats de l’évaluation
initiale ; 2° Ou, en cas d’évaluation continue intégrale, être
comprise dans ses modalités de mise en œuvre.”13
Alors
qu’avant, les rattrapages, en tant que seconde session, étaient
une obligation nationale, aujourd’hui le droit à la seconde chance
existe certes, mais ses modalités sont laissées au bon vouloir des
universités. Elles peuvent mettre en place une nouvelle évaluation,
mais peuvent aussi inclure d’autres modalités de secondes chances
dans les cas de contrôle continu (qui a pour but de se généraliser
encore plus). Aucune obligation légale n’est faite à l’existence
d’une session de rattrapages.
VII.
Disparition du droit à la consultation des copies
Enfin,
un autre des droits fondamentaux des étudiante-s est remis en
question par ce nouvel arrêté. C’est le droit pur et simple à la
consultation des copies, qui était contenu dans l’arrêté de
201114, qui disparaît complètement du nouvel arrêté
qui n’en fait aucune mention.
A
partir de ce nouvel arrêté, un.e étudiant.e souhaitant consulter
sa copie peut se voir refuser, totalement légalement, cette
possibilité que cela soit par une professeur-e, un secrétariat, un
UFR. Cet arrêté ici, renforce le pouvoir hiérarchisé du/de la
professeur-e sur l’étudiant-e qui n’a plus, de droit, la
possibilité de consulter sa copie et de mettre en doute la
correction du/de la professeur-e, ou même juste se soulever des
erreurs de saisie par les secrétariats chargés de travail.
On
voit bien la logique de cet arrêté, réduire les possibilités de
réussir à l’université (après en avoir réduit les possibilités
d’accès) ; faire des étudiant-e-s de bons petits travailleurs et
de bonnes petites travailleuses cadrées pour les besoins des
entreprises et du patronat avec des diplômes de valeur réduite ;
détruire le cadrage national du diplôme de licence et mettre les
formations et les universités en concurrence ; poursuivre la logique
d’université à deux vitesses en l’accélérant à son plus haut
point.
L’arrêté
Licence “s’applique de plein droit au plus tard le 1er septembre
2019” (article 24) et “l’arrêté du 1er août 2011 relatif à
la licence est abrogé à compter du 1er septembre 2019” (article
25). Comme dit précédemment il prévoit que localement chaque
université puisse faire sa propre tambouille, que cela soit sur la
compensation, les examens, le contenu des formations, etc.
Plutôt
que d’attendre 1an avant de mener localement nos batailles contre
les reculs imposés à nos droits étudiants et nos conditions
d’études, il est encore temps de nous battre contre cet arrêté.
Le mouvement contre la Loi O.R.E a démontré qu’il existe
aujourd’hui une force dans les universités, nous n’avons certes
pas gagné contre cette loi, mais de très nombreux.ses étudiant.e.s
ont fait une expérience de mobilisation considérable. Face à près
de 40 universités bloquées, ou au fonctionnement considérablement
impacté, à des assemblées générales plus massives (1800 à
Nanterre, 5000 à Rennes, etc) que celles du mouvement CPE en 2006 le
gouvernement s’est senti en difficulté.
Au
côté des travailleurs et des travailleuses, avec lesquel-le-s nous
allons devoir nous battre contre les attaques sur l’assurance
chômage, les retraites, nous avons la force de faire également
plier le gouvernement sur l’arrêté Licence. La rentrée s’annonce
d’arrache-pied, avec la bataille pour obtenir l’inscription de
tous et toutes dans la filière de son choix: ParcourSup est en
faillite, mettons le gouvernement à l’amende.
Notes
de bas de page
1°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.1, extrait “La licence est un diplôme national
de l’enseignement supérieur conférant à son titulaire le grade
universitaire de licence.”
2°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.22
3°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.5, extrait “Dans le cadre de son inscription
pédagogique dans l’établissement, chaque étudiant conclut avec
l’établissement un contrat pédagogique pour la réussite
étudiante qui précise son parcours de formation et les mesures
d’accompagnement destinées à favoriser sa réussite. Le contrat
pédagogique pour la réussite étudiante : 1° Prend en compte le
profil, le projet personnel, le projet professionnel ainsi que les
contraintes particulières de l’étudiant mentionnées à l’article
12 de l’arrêté du 22 janvier 2014 susvisé ; 2° Précise
l’ensemble des caractéristiques du parcours, les objectifs qu’il
vise et, le cas échéant, ses modalités pédagogiques et les
rythmes de formation spécifiques ; 3° Définit les modalités
d’application des dispositifs personnalisés visés au troisième
alinéa de l’article L. 612-3 du code de l’éducation ; 4°
Enonce les engagements réciproques de l’étudiant et de
l’établissement.”
4°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.9, extrait “Afin de tenir compte des objectifs
d’apprentissage et des rythmes de formation spécifiques inscrits,
pour chaque étudiant, dans son contrat pédagogique pour la réussite
étudiante, le nombre de crédits à acquérir chaque semestre par
l’étudiant peut être personnalisé, de même que la durée totale
nécessaire à l’acquisition de la totalité des 180 crédits.”
5° Arrêté du 1er
août 2011 relatif à la licence, Art.6 (modifié par l’Arrêté
du 22 janvier 2014), extrait “A ces fins, la formation, confiée
à une équipe pédagogique coordonnée par un responsable, associe
des enseignements théoriques, méthodologiques, pratiques et
appliqués. La formation représente un volume d’au moins 1 500
heures d’enseignement sur l’ensemble du cursus de la licence. Un
équilibre entre les différentes modalités d’enseignement, et
notamment les cours magistraux, doit être assuré.”
6°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.8, extrait
7°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.11, extrait “les modalités de contrôle des
connaissances et des compétences privilégient une évaluation
continue qui permet une acquisition progressive tout au long de la
formation. [...] Lorsqu’elle est mise en place, l’évaluation
continue revêt des formes variées, en présentiel ou en ligne,
comme des épreuves écrites et orales, des rendus de travaux, de
projets et des périodes de mise en situation ou d’observation en
milieu professionnel.”
8 Arrêté du 30
juillet 2018 relatif au diplôme national de licence, Art.6, extrait
“Des compétences technologiques, préprofessionnelles et
professionnelles, fondées sur la connaissance des champs de métiers
associés à la formation et, le cas échéant, sur une expérience
professionnelle, favorisant l’élaboration du projet personnel et
professionnel de l’étudiant et permettant l’acquisition de
compétences qualifiantes pour l’insertion professionnelle au
niveau de la licence pour les étudiants qui le souhaitent.”
9°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.2, extrait “Elle prépare à la poursuite
d’études en master comme à l’insertion professionnelle
immédiate après son obtention.”
10°
Article L930-1 du Code du Travail, extrait “L’employeur
a l’obligation d’assurer l’adaptation des salariés à leur
poste de travail.”
11°
Arrêté du 1er août 2011 relatif à la licence, Art.16 (modifié
par l’Arrêté du 22 janvier 2014), extrait “D’une
part, la compensation est organisée sur le semestre, sans note
éliminatoire et sur la base de la moyenne générale des notes
obtenues pour les diverses unités d’enseignement, pondérées par
les coefficients ; d’autre part, elle est organisée entre deux
semestres immédiatement consécutifs”
12°
Arrêté du 1er août 2011 relatif à la licence, Art.17
(modifié par l’Arrêté du 22 janvier 2014) “Deux sessions de
contrôle des connaissances et aptitudes sont organisées : une
session initiale et une session de rattrapage après une première
publication des résultats. Cette session de rattrapage est organisée
au minimum quinze jours après la publication des résultats. Sous
réserve de dispositions pédagogiques particulières arrêtées par
la commission de la formation et de la vie universitaire du conseil
académique ou du conseil ayant compétence en matière de formation,
l’intervalle entre ces deux sessions est au moins de deux mois et
un dispositif pédagogique de soutien est mis en place.”
13°
Arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence,
Art.12, extrait
14°
Arrêté du 1er août 2011 relatif à la licence, Art.11, extrait
“Les modalités de contrôle continu prévoient la
communication régulière des notes et résultats à l’étudiant
et, s’il le souhaite, la consultation des copies.”
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