Qui sommes nous ? (Mis à jour en avril 2020)

Nous sommes militant.e.s de la Tendance Action Collective et Luttes Étudiantes (TACLE) au sein l’Union Nationale des Etudiants de France, l’UNEF-Le Syndicat Etudiant. Notre tendance (historiquement issue de groupes de la TTE, puis de la TUUD et enfin de la TSC) existe au sein de l’UNEF depuis le 84ème Congrès de 2015. Nous dirigeons les AGE (section locale) du Mans et de Grenoble, et sommes présent.e.s dans un certain nombre d’universités (dont Nanterre, Lyon et Lille), et nous sommes en discussion avec les camarades de l’AGE d’Auvergne qui ont majoritairement voté pour notre texte, ainsi que d'autres camarades du syndicat.

Nous plaçons au cœur de notre stratégie syndicale l’action collective des étudiant.e.s et leur auto-organisation pour résoudre les problèmes du quotidien des étudiant.e.s, et nous défendre face au gouvernement.

Au sein de l’UNEF, nous défendons une orientation pour un syndicalisme combatif. Nous avons défendu, en ce sens, un texte d’orientation pour le 86ème congrès de l’UNEF.

Voter et être à la Tendance Action Collective et Luttes Étudiantes, c'est défendre :
Un syndicat qui combat les réformes libérales de l’ESR et revendique : l’abrogation de la loi Fioraso et de la loi Master, l’abrogation de la loi ORE et de l’arrêté licence de 2018, la réduction des frais d’inscription, l’arrêt des regroupements, la fin de l’autonomie budgétaire des universités et un financement 100% public des universités à hauteur des besoins   
Un syndicat qui s’appuie sur des revendications d’urgence pour les étudiant·e·s et les jeunes, qui les porte lors des élections universitaires et aux CROUS et dans les mobilisations, et les articule avec un projet global pour l’ESR et la société   
Un syndicat qui se batte au côté du mouvement ouvrier, pour une mobilisation de l’ensemble de la jeunesse et du monde du travail contre les politiques antisociales, pour construire un nouveau mai 68 qui irait jusqu’au bout 
Un syndicat qui bataille contre la dégradation des conditions de vie des étudiant·e·s et qui réclame la mise en place d’un véritable pré-salaire d’autonomie 
Un syndicat qui s’offre les moyens de lutter efficacement et démocratiquement contre les oppressions spécifiques 
Un syndicat réellement démocratique, réunifiant l’ensemble du syndicalisme étudiant au sein d’une même organisation, où l’ensemble des militant·e·s ont les mêmes droits au sein de l’organisation et où l’ensemble des positions syndicales ont un droit d’existence et d’expression publiquement et au sein de l’organisation, peu importe leur poids
Nous voyons la grève générale comme l’élément central pour inverser le rapport de force face aux classes dominantes, mais aussi pour améliorer de manière drastique les conditions de vie de l’ensemble notre camp social. C’est dans le sens de la construction active d’une grève générale que nous intervenons, depuis sont lancement, dans le regroupement interprofessionnel que constitue le Front Social.

Nous constatons au niveau international une offensive des classes dominantes contre les étudiant.e.s (et plus largement l’ensemble de notre camp social). Face à cela nous faisons de choix de nous lier au niveau international avec des militant.e.s syndicaux d’autres pays. Nous entretenons donc des liens importants avec la Unión Sindical Estudiantil dans l’Etat espagnol, ainsi qu’avec des militant.e.s de la ΕΑΑΚ Ι.Π. en Grèce.

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